Les heures passées à contempler la mère

LARHER Gilles, VASSANT Sébastien

Sandra, écrivaine trentenaire, vient de se faire larguer par son éditeur et ex-copain. Comme elle ne sait plus quoi faire de sa vie, elle décide d’en profiter pour reprendre un roman qu’elle voulait depuis longtemps écrire sur sa mère. L’occasion d’explorer ses états d’âme. Cette introspection itérative permet de découvrir des sentences telles que « La nostalgie ne sert de carburant qu’à ceux qui cherchent à exceller dans le surplace » ou « Mon cerveau de nullipare trentenaire est-il en train de t’utiliser pour ne pas me laisser le loisir d’évaluer froidement la vacuité totale de mon existence ? ». (H.T. et E.B.)