Les fées n’aiment qu’une fois

BOCQUENET-CARLE Jeanne

À l’aube de ses vingt ans, Capucine se retrouve chef de famille après le décès de sa mère. Elle hérite certes du domaine de Roc’handour, mais aussi de la garde de ses petites soeurs jumelles. Il va lui falloir gérer ses études d’infirmière, les factures, et l’humeur revêche de la nounou, en veillant à ne surtout pas s’amouracher d’un homme. Parallèlement, Evan, un jeune médecin revenu de mission humanitaire en Afrique, prend son poste dans l’hôpital où Capucine va débuter son stage. Ce qui les relie, ce sont les fées… celles du royaume de Roc’handour.   Une bluette à l’eau de rose qui nous emporte entre bruyères et granit breton dans l’atmosphère des légendes de Brocéliande. On sent la présence des petits êtres des bois, mais surtout celle des fées au nom de fleurs, omniprésentes par trois de génération en génération, n’enfantant (semble-t-il ) que des filles et exerçant le métier de sage-femme. Chaque nouveau-né reçoit un don par un baiser sur le front.  Des rites druidiques accompagnent le passage dans l’au-delà, et les décoctions de plantes servent à guérir bien des maux, sauf celui d’aimer. Dépaysant. (M.-C.D. et M.-F.L.-G.)