Les derniers jours de Newgate

PEPPER Andrew

Pyke, un policier appartenant au corps des « Bow street runners » (agents de ville), est chargĂ© d’enquĂȘter sur un triple assassinat dont les mobiles, d’abord inexplicables, apparaissent bientĂŽt liĂ©s au contexte politique. Au cours de l’annĂ©e 1829, Ă  Londres, Robert Peel, du parti Tory, est ministre de l’IntĂ©rieur et Wellington Premier ministre. La loi d’émancipation des catholiques est Ă  l’ordre du jour et les tensions entre catholiques et protestants sont extrĂȘmes. L’enquĂȘte de Pyke s’interrompt quand sa compagne est assassinĂ©e Ă  son tour. Il est accusĂ© du crime, s’évade de la prison de Newgate, part Ă  Dublin


 

Un roman Ă©chevelĂ© oĂč le policier, voleur, corrompu, meurtrier, brute sans foi ni loi, retrouve ses esprits et son Ă©ducation dans les salons d’un lord caricatural, pour les beaux yeux de l’hĂ©ritiĂšre de la maison. Il passe sans transition des bouges les plus sordides aux antichambres des ministres, sĂ©duit les belles, Ă©gorge les mĂ©chants, en se trompant parfois de cible. Premier Ă©pisode d’une sĂ©rie, ce thriller invraisemblable, pastiche caricatural des feuilletons mĂ©lo-dramatiques du XIXe est lassant, sans vĂ©ritable originalitĂ© en dĂ©pit de prĂ©tentions historiques.