Les Altruistes

RIDKER Andrew

AprĂšs Boston, la famille Alter s’est installĂ©e Ă  Saint Louis dans le Midwest. Arthur a dĂ©crochĂ© un poste de professeur d’ingĂ©nierie dans l’universitĂ© locale, ce qui permet Ă  ses deux enfants, Ethan et Maggie, d’y ĂȘtre acceptĂ©s Ă  moindre coĂ»t. Francine crĂ©e un nouveau cabinet de psychothĂ©rapeute mais tombe rapidement malade. AprĂšs de nombreuses pĂ©ripĂ©ties Ă  New York et ailleurs, vient le temps des bilans et des rĂ©flexions pour le pĂšre et ses enfants, tous trĂšs perturbĂ©s.  Ce premier roman d’Andrew Ridker retrace les affres d’une famille amĂ©ricaine trĂšs « middle class ». Avec humour et dĂ©rision il pointe les dĂ©fauts de chacun : Ă©goĂŻsme, faiblesse, individualisme, paresse d’enfants gĂątĂ©s ou de parents dĂ©passĂ©s par les Ă©vĂ©nements. Ils sont juifs et, mĂȘme s’ils sont peu pratiquants, les cĂ©rĂ©monies et coutumes familiales sont largement dĂ©crites. À chaque Ăąge ses dangers, la jeunesse est idĂ©aliste avec des Ă©lans de charitĂ© qui tournent mal, plus tard les problĂšmes sont professionnels et sentimentaux. Tout cela finement montrĂ©, est un peu convenu. Le contraste entre la cĂŽte Est et le reste du pays imprĂšgne les nombreux allers-retours dans le temps et l’espace. Finalement beaucoup de bons sentiments qui ne demandaient qu’à Ă©merger
 TrĂšs amĂ©ricain, peu surprenant. (V.A. et C.R.P.)