Amrikanli : un automne à San Francisco.

IBRAHIM Sonallah

Un professeur d’histoire comparée au Caire, qui ressemble certainement beaucoup à l’auteur, est invité par l’Université de San Francisco pour faire un cours pendant un semestre. Il choisit son sujet : lui-même, ou plutôt la formation et l’évolution d’un intellectuel égyptien. Arrivé aux États-Unis en 1998, un peu perdu, souvent dérouté par les questions de ses élèves, il s’intéresse à l’actualité, surtout aux frasques du Président Clinton. Célibataire, très concerné par le sexe, il s’efforce de rencontrer des partenaires, mais il repartira frustré.

 

Ce journal quotidien, très lent, bourré de mille détails, est fastidieux au début. Puis, le lecteur persévérant finit par s’imprégner de l’atmosphère américaine et par se passionner pour les nombreuses comparaisons entre le monde arabe et l’occident. Des références en bas de page renseignent sur les écrivains et journalistes, surtout égyptiens, cités par l’auteur, un spécialiste du Moyen-Orient. (Warda, NB décembre 2002).