L’envers de la tapisserie : propos sur l’art de la traduction

MANGUEL Alberto

Depuis Babel, les hommes dispersĂ©s parlent des langues diffĂ©rentes. Chacune cimente l’unitĂ© du groupe mais l’isole des autres. D’oĂč la nĂ©cessitĂ© de traduire pour s’enrichir en s’appropriant les Ɠuvres Ă©trangĂšres. Le traducteur est souvent ignorĂ©, voire mĂ©prisĂ©. On l’accuse d’ĂȘtre un voleur, un faussaire, qui peut dĂ©former l’original et ne crĂ©e pas, Ă  l’inverse de l’auteur. Mais la tĂąche est…

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