L’ensorcelée de Salem

HOWE Katherine

Massachusetts, 1991. Connie, étudiante en Histoire de l’Amérique coloniale, prépare sa thèse de doctorat. Installée dans la maison abandonnée où habitait sa grand-mère, près de Salem, elle fait une découverte insolite : un parchemin révélant un nom mystérieux, « Deliverance Dane ». Aidée de son petit ami Sam, elle remonte la filière des sorcières de Salem et de leurs retentissants procès. C’est alors que de nombreuses et inquiétantes manifestations viennent troubler leurs recherches qui se transforment en une véritable enquête.

 

Katherine Howe, qui réside dans cette région et dont une lointaine ancêtre, Elisabeth Howe, fut exécutée par pendaison en 1692 pour sorcellerie, était particulièrement bien placée pour aborder le sujet dans ce premier roman. Habilement, elle mène, à un bon rythme, ce thriller historique bien documenté. L’atmosphère est prenante, entre événements réels qui ont secoué la Nouvelle-Angleterre au XVIIe siècle, centrés autour du pouvoir occulte des femmes, frénésie des puritains et intrigue romanesque imprégné d’ésotérisme.