Le vent du diable

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En Californie, en septembre 1956, Maurice Valentine est un « architecte en pleine gloire, cynique et corrompu » : il a épousé la riche fille d’un sénateur et mûrit des ambitions politiques pour le siège du Nevada. Il vient de terminer un hôtel-casino à Las Vegas pour le compte d’un « parrain ». Tout lui réussit jusqu’à sa rencontre avec la troublante Mallory Walker qui le persuade de l’embaucher comme architecte : leur aventure sentimentale et professionnelle tourne vite en une sombre machination dont il semble être la première victime…

Le vent du diable est bien différent de Chasseurs de nuages (N.B. oct. 2002), premier roman traduit de cet écrivain scénariste et auteur de BD, remarqué par son souffle romanesque. Ce subtil roman noir est habilement construit sur fond des premiers essais nucléaires dans le désert et de collusions politiques et mafiosi : des flash-back qui éclairent peu à peu l’intrigue ponctuent une narration détaillée dans l’espace et le temps. Un récit sur lequel pèse une atmosphère trouble et lourde où soif de pouvoir rime avec corruption et amoralité, un récit bien ficelé et fort à l’écriture efficace : l’angoisse monte, comme l’envie de savoir…