Le train d’Alger

FONTANEL BĂ©atrice

Elle n’a que trois ans lorsqu’explose une bombe dans le train reliant Alger Ă  Bougie. Cinquante ans plus tard, l’auteur se remĂ©more sa vie lĂ -bas pendant la guerre d’AlgĂ©rie jusqu’à son dĂ©part pour la France en 1962. Puis elle traverse la France aux cĂŽtĂ©s de sa mĂšre fortement dĂ©pressive, de son pĂšre vieillissant. Les souvenirs des plantes poussant sur le ballast, des oiseaux dans le ciel, ne la quittent jamais et sont un vrai soutien dans les difficultĂ©s de la vie et le souvenir omniprĂ©sent des tueries.  On retrouve l’écriture souvent amusante de l’auteur (Plus noire avant l’aube, NB fĂ©vrier 2014) dans ce livre prĂ©sentĂ© sous forme de monologue, sorte de confession faite devant un mĂ©decin alors qu’elle est hospitalisĂ©e pour un syndrome dĂ©pressif
 Cela permet un pĂȘle-mĂȘle de souvenirs (personnels ou racontĂ©s par ses proches ?) concernant la guerre d’AlgĂ©rie, de prĂ©cisions sur la vie des malades atteints d’Alzheimer, ou de considĂ©rations botaniques savantes ! Les petites phrases descriptives dans des chapitres trĂšs courts facilitent la lecture
 mais on aimerait un peu plus de synthĂšse. (C.M. et E.L.)