Le soleil m’a oublié

LABORDE Christian

En rupture avec sa famille et l’école, Marcus, dix-sept ans, a la haine de la société. Mais il aime la musique rock-rap, Clint Eastwood, certains romans d’amour, Internet et par-dessus tout la boxe : dans la salle de Monsieur Vico, il écrase sa rage sur le sac de frappe. Gardien de nuit dans un hôtel « hot », il cambriole avec ses potes les villas des quartiers bourgeois. Un jour il rencontre une femme, Roxane, l’épouse de Vico, belle, lumineuse, c’est le coup de foudre. Il la suit, entre dans son intimité, elle le hante, ils s’aiment… jusqu’à l’issue tragique.

 

Cette « romance » tendre et violente – banale aussi – dresse le portrait d’un adolescent écorché, en quête de justice et d’amour, qui croit n’avoir que ses poings pour se faire entendre. Christian Laborde est un homme, un auteur engagé ; un de ses romans fut censuré. Comme dans la dénonciation de la tauromachie ou l’exaltation du Tour de France, il ne mâche pas ses mots ! Le récit, bien porté par une écriture rude, sèche comme un coup, poétique parfois, n’évite cependant pas les clichés.