Le silence des termites

PATIER Xavier

Quelques heures avant le vernissage d’une exposition de peinture ultramoderne à Montpellier, un immeuble du centre ville implose. Puis d’autres. Rien à voir avec le terrorisme classique. La panique s’installe. La ville est attaquée par des bêtes microscopiques, arrivées sur terre bien avant les hommes, les termites. Il faut fuir, mais où et avec quoi, avec qui ? À travers cette fable façon fin du monde, l’auteur s’amuse – car son ironie sous-jacente est là pour nous le prouver – à faire se télescoper nombre de travers aussi humains que peu honorables. Où nous mène notre siècle de technologie ultra poussée, toute dévouée, certes, à préserver la vieillesse, et notre passion débile pour les sports collectifs ? La vigueur d’une termite que l’écologie a préservée d’un insecticide est là pour nous prouver l’inanité de notre pouvoir. Après un excellent début, l’action s’essouffle mais le style reste de grande qualité.