Le roman des Jardin.

JARDIN Alexandre

Dans la famille Jardin, que vous demandiez la mère, la grand-mère, le père ou les frères, vous obtenez un original, superbe d’arrogance, totalement amoral et égoïste et qui porte au rang de grand art le fait de travailler le moins possible et de séduire le plus possible. En tête de la tribu, l’Arquebuse, grande amoureuse et grand-mère libérée, qui fait de sa grande maison un rendez-vous galant pour ses amis et un haut lieu de l’adultère familial ; puis ses fils dont les frasques ont été complaisamment narrées dans la saga familiale (voir les livres écrits par père et fils : Le Nain jaune, Le Zubial, Le Zèbre…).

 

Enfin, l’auteur, Alexandre, qui craint de détoner dans cette ménagerie, qui feint d’être hanté par le passé vichyste du grand-père et de souffrir de cet atavisme délétère… On adhère ou pas. Dans cette thérapie, la plume alerte, entre vacherie et attendrissement, est toujours là, mais le sujet est maigre.