Le Roman de la Bourgogne

CÉRÉSA François

L’auteur, bourguignon par sa mère, a longuement fréquenté cette belle province, surtout ses restaurants et ses caves. Au fil de la plume, il parle de son ami Bernard Loiseau, qui s’est suicidé, et d’autres chefs plus ou moins célèbres, des églises romanes, des chevaliers du Tastevin, de Cluny et de Clos-Vougeot, de ses goûts et de ses humeurs, de la moutarde de Dijon, des grands crus ou des Compagnons du Devoir. C’est un joyeux désordre d’événements historiques et de petites histoires familiales.

 

Les ouvrages de cette collection dirigée par Wladimir Fédorovski sont généralement consacrés à une ville ou à un pays, dont ils racontent l’histoire avec un certain souci chronologique ; ici rien de tel, mais une abondance de jeux de mots parfois douteux, de détails très personnels, de recettes de cuisine. Il faut être gastronome et bourguignon pour s’y intéresser.