Le plus grand peintre vivant est mort

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Pierre-Jean Rémy raconte l’histoire d’un peintre, Mathias, et des influences sur sa peinture : son enfance, sa famille, le milieu artistique dans lequel il grandit. Sur la trame véridique de la vie de Balthus, Pierre-Jean Rémy écrit une biographie fictive. Il se laisse aller à son goût du baroque et de la démesure et décrit, avec beaucoup de détails, la vie mondaine et privilégiée de cette élite artistique, évoluant entre l’Italie et la France, les châteaux, les fêtes délirantes et les bordels… Dans ce milieu délétère, ouvert à toutes sortes de rencontres, Mathias en fera de plus ou moins heureuses, qui marqueront nombre de ses oeuvres évoquant de très jeunes filles lascives et provocantes.

L’auteur, par l’abondance de ses descriptions, nous permet de comprendre l’époque, le milieu, de rentrer dans le personnage, même s’il l’observe plus qu’il ne s’immisce dans ses tourments psychologiques. Dans cet ouvrage, on lit l’homme au-delà du peintre, avec ses faiblesses et ses blessures, dessiné comme un portrait tout en finesse, qui nous guide dans la compréhension d’oeuvres très controversées.