Le passage. (Capricorne ; 9).

ANDRÉAS

Capricorne, possédé par une mystérieuse entité, poursuivi par Concept, parti populiste totalitaire régi par les Trois, a décidé pour en savoir plus, de s’introduire dans un dirigeable qui vogue vers leur repaire. A bord, on rencontre des responsables du mouvement, des membres d’une secte énigmatique, les Mentors, et quelques autres clandestins. Au terme du voyage, Capricorne affronte, en ultime combat, Mordor Gott, également possédé, qui lui révèle son identité.

Le volume regroupe les deux derniers épisodes du cycle, balançant d’un huis-clos dans le dirigeable, bien dans la tonalité paranoïaque de la série, à un final dans un décor grandiose d’heroic-fantasy avec pic vertigineux et sombres cavernes. Les péripéties sont mises en scène avec brio et les cadrages serrés des dialogues renforcent l’intensité dramatique. L’épisode crayonné de huit pages au milieu du volume s’éclaire à la fin de cette oeuvre originale et captivante, aux résonances politiques et philosophiques, dont la conclusion peut ouvrir sur un nouveau cycle.