Le palais des livres

GRENIER Roger

Le fait divers envisagĂ© comme « pays des poĂštes », l’exploitation romanesque de l’attente, le droit de « s’en aller et de se contredire », les rapports entre vie privĂ©e et crĂ©ation, l’amour comme fondement de la fiction
 la nouvelle, l’inachevé  tels sont, parmi les neuf textes rassemblĂ©s dans ce volume, quelques-uns des sujets que dĂ©veloppe, mezza voce, Roger Grenier, dans une libre association de pensĂ©es, questions, commentaires et souvenirs. Étant bien entendu que tout commence et finit par la littĂ©rature et qu’il donne la part belle aux Ă©crivains de son temps. NĂ© en 1919 et, tour Ă  tour journaliste (Lazareff, Camus et Pascal Pia ont Ă©tĂ© ses initiateurs et patrons de Presse), essayiste, nouvelliste, romancier, lecteur-Ă©diteur chez Gallimard, il a reçu en 1985 le grand prix de l’AcadĂ©mie française pour l’ensemble de son oeuvre. Quand il se demande, in fine, si Ă©crire est une raison de vivre, il rĂ©pond modestement que c’est plutĂŽt « une façon de vivre ». Et c’est Ă  un voyage sans esbroufe au pays des Belles Lettres qu’en humaniste discret il nous convie.