Le pactole de la Commune (La banque ; 4)

BOISSERIE Pierre, GUILLAUME Philippe, KERFRIDEN Malo

1861. Tandis que le baron Haussmann remodĂšle tout Paris, deux frĂšres, ThĂ©dore et Victor, se chamaillent avant que leur pĂšre le vieux baron Christian de Saint-Hubert ne les rĂ©clament auprĂšs de lui. Pendant ce temps, Jacques LĂ©oman, leur cousin, se remet difficilement de l’opium qu’il a fumĂ© au Chabanais, son bordel habituel. Jecker le « banquier du Mexique » veut le voir, lui l’agent de change renommĂ© pour l’aider dans ses difficultĂ©s nouvelles avec Juarez. Morny ! le duc de Morny peut ĂȘtre la solution !
 EugĂšne, le troisiĂšme frĂšre, le curĂ©, s’est tournĂ© par rĂ©action vers les « chassĂ©s de Paris », les futurs communards. C’est dans son Ă©glise qu’il fait aussi la connaissance de
 son jeune fils, Joseph ! La saga des Saint-Hubert continue. La haine qui rĂšgne entre les deux branches de la famille est toujours aussi vivace et se nourrit des Ă©vĂšnements de l’époque. Le scĂ©nario de Boisserie et Guillaume ne permet vraiment pas de s’ennuyer et ce jusqu’au dĂ©nouement, surprenant. Et pas plus que dans les tomes prĂ©cĂ©dents, la profession de banquier n’en sort blanchie
 Le dessin trĂšs rĂ©aliste de Kerfriden, qui a succĂ©dĂ© Ă  l’excellent Julien Maffre, est rĂ©ussi jusque dans les moindres dĂ©tails, donnant une vraie image du Paris de l’époque. (C.D. et A.D.)