Le mort du noyer

MAZARD Claire

Une maison de retraite de luxe où les chiens des pensionnaires ont droit de résidence permanente. Un arbre de trois cents ans, véritable monument historique local au milieu du parc. Et un mort, entièrement nu, retrouvé à son pied par une vieille un peu spéciale, qui se pique de manies anglaises. Il y aura, bien sûr, un commissaire grincheux pour enquêter sur ce mort que personne ne reconnaît, son assistante lieutenante futée et vaguement aguicheuse, et le « trio infernal » : des pensionnaires de la résidence complètement fondus de romans policiers qui se précipitent sur les pas du commissaire pour lui distiller des indices « de premier ordre ». Le meurtre du directeur de la maison de retraite épaissit le mystère…

 

Agatha Christie n’est vraiment pas loin ! L’intrigue policière classique piétine allègrement en l’absence d’indices fiables ; le commissaire traîne son humeur morose dans cette petite ville encerclée de montagnes noires qui lui plombent le moral autant que le manque de pistes sérieuses. Le style est efficace, mais le lecteur s’ennuie par moment autant que le commissaire devant l’enquête qui tourne en rond, et le récit qui peine à progresser.