Le mari

KOONTZ Dean

Mitch est un brave jardinier qui adore sa femme. Un jour, coup de téléphone : elle a été enlevée et les ravisseurs réclament une rançon de deux millions de dollars. Évidemment, interdiction d’alerter la police sous peine de représailles. Mitch, qui a dix mille dollars sur son compte en banque, se demande comment réunir une telle somme. Les ravisseurs l’aiguillent sur son frère aîné, Anson, un brillant informaticien. Le jeune homme apprend qu’il est très riche. Mais ses découvertes ne s’arrêtent pas là…

 

Dean Koontz applique des recettes éprouvées (Le choix vous appartient, NB mai 2009) : lutte entre le bien et le mal, angoisse soigneusement entretenue, manichéisme de rigueur. Le récit, un peu bavard, de la lutte et des stratégies du héros, de sa transformation de gentil jardinier en justicier efficace, mais torturé par des états d’âme, est pimenté par des retours en arrière sur l’éducation très spéciale et dépourvue de toute affrection qu’ont reçue les deux frères. Les personnages ne sont guère crédibles, les valeurs bien américaines, mais les rebondissements maintiennent en haleine.