Le Feu du scorpion (Et l’Égypte s’éveilla ; 2)

JACQ Christian

En Égypte, avant le règne du premier Pharaon, le pouvoir appartient aux chefs de clans des trois tribus qui subsistent à l’issue de guerres intestines. Chacun d’eux s’est approprié les qualités, le pouvoir et le nom d’un animal. Des envahisseurs libyens au Nord, sumériens au Sud, viennent contrarier leurs ambitions. Le jeune Narmer, du clan Coquillage, déjà présent dans La Guerre des clans (Et l’Égypte s’éveilla ; 1) (NB janvier 2011), aidé du bouillant Scorpion, soutenu par Taureau, traverse courageusement de nouvelles épreuves. Il sera couronné roi du Sud et retrouvera la belle prêtresse dont il est amoureux.

 

Le second volet de cette trilogie se déploie comme une fresque tonitruante et déborde d’affrontements spectaculaires, de rencontres fortes et de dialogues à l’emporte-pièce. Trop c’est trop, La lassitude guette. Fort heureusement, la solide érudition de l’égyptologue, sensible dans l’évocation des lieux, des us et coutumes de l’époque et du quotidien des personnages embarqués dans cette épopée échevelée, fait renaître, à point nommé, l’intérêt.