Le cygne. (Sans Famille ; 3.)

DÉGRUEL Yann

Vitalis est en prison, (La troupe du signor Vitalis, LJA novembre 2004), Rémi désespère de nourrir sa troupe. Alors qu’il joue de sa harpe au bord de l’eau pour tromper la faim, Le Cygne s’avance sur le fleuve ; une jeune femme, charmée par la mélodie, les invite à son bord : son fils Arthur, malade, a justement besoin de compagnie. Jour après jour, des liens se tissent, Madame Milligan garderait volontiers le jeune saltimbanque, mais c’est à son maître qu’appartient la décision…

D’album en album, la série enchante par la grâce, la fraîcheur et la fantaisie du graphisme, la luminosité et la palette en demi-teintes. L’émotion privilégie toujours l’action, et l’accent est mis sur l’expressivité des visages. Le héros croise sans le savoir sa vraie mère, une connivence s’est déjà installée, mais il faudra attendre encore trois épisodes, avant de connaître un dénouement heureux.