Le chant du papillon

En 1949, Arnaud, petit Parisien de onze ans, affligé d’un pied bot, arrive chez ses grands parents, fermiers dans un village du Périgord. Sa mère, déportée en 1944, n’est jamais revenue. Né de père inconnu, il n’avait jamais vu ses grands-parents avec lesquels sa mère était brouillée. Le jour de son arrivée on découvre une inconnue tuée d’une balle dans la poitrine, sur le domaine du châtelain du village. L’enquête remue beaucoup de secrets… L’adaptation d’Arnaud à sa nouvelle vie se fait difficilement… Il est aidé par une petite voisine délurée et le don exceptionnel qu’il a pour le chant.

On retrouve ici les personnages classiques des romans de terroir (La couleur du bon pain, NB juin 2004) chers à l’auteur : l’arrière-grand-mère acariâtre, vissée sur son fauteuil, les grands-parents, paysans bourrus, qui cachent un coeur d’or, l’oncle simplet, la fillette battue par son père ivrogne et le poulbot à la voix d’or. Les deux policiers sont caricaturaux et leur manière rudimentaire d’enquêter devrait faire sourire les amateurs de polars ainsi que le happy end quasiment miraculeux !