Le bruit des clefs

GOSCINNY Anne

Anne Goscinny Ă©crit Ă  son pĂšre tout ce qu’elle n’a pu lui dire, puisqu’il est mort brutalement au cours d’un examen mĂ©dical, alors qu’elle n’avait que neuf ans. Elle dĂ©voile sa jeunesse, celle d’un enfant juif Ă©migrĂ© avec ses parents, se remĂ©more les quelques bons moments qu’elle a partagĂ©s avec lui, et comment elle a rĂ©agi Ă  ce drame et Ă  ce manque dont elle n’a pris conscience que peu Ă  peu, devenue adolescente puis adulte
 Elle s’était dĂ©jĂ  inspirĂ©e du thĂšme douloureux de l’absence dans son roman Le pĂšre Ă©ternel (NB novembre 2006), mais aujourd’hui c’est elle-mĂȘme et ses propres sentiments qu’elle dĂ©crit avec sincĂ©ritĂ© dans le style alerte qui lui est propre.  Cette « lettre » en est un exemple, sympathique, mais d’un intĂ©rĂȘt limitĂ©.