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Sharon Gracen constate que les grands événements survenus dans son existence constituèrent des étapes inattendues vers sa vocation de femme-prêtre dans l’Église épiscopalienne, équivalent américain de l’Église anglicane. Un ouragan, occasion d’un miracle d’entraide, tel un vent divin, la propulse vers le sacerdoce. En 2001, sa nomination comme vicaire à la cathédrale américaine de Paris, concrétise son rêve d’enfance inabouti. La rupture avec trois ans de vie parisienne passionnante fut un déchirement aggravé par un second divorce.
Fière d’être femme-prêtre, Sharon Gracen a propension à se mettre en valeur : succès de ses sermons déconcertants, beauté inventive de ses liturgies, « véritable théâtre sacré » où ses dons de chanteuse et son expérience de comédienne sont précieux. Mais comment ne pas apprécier son ouverture à l’imprévu, son aptitude à rebondir avec humour, soutenue par une indéfectible confiance en l’Esprit Saint ? Ce témoignage d’une Américaine sur l’Église épiscopalienne de Paris est très vivant.