L’arbre à voeux

Son frère et sa soeur semblent incrédules, mais Charles est persuadé qu’il va trouver un arbre à voeux. Il prend sa luge et se laisse glisser sur les sentiers enneigés. En chemin, l’enfant aide l’écureuil à emmagasiner ses provisions, le castor à transporter ses bûches, le renard à rapporter des baies dans sa tanière. Mais le temps et l’énergie commencent à lui manquer et il s’endort épuisé. Lorsqu’il se réveille, il est entouré de tous les animaux qu’il a aidés. Devant lui, un sapin tout givré sur lequel Charles accroche sa carte de voeux.   Charles et son double Émile, l’ami imaginaire, sont en quête d’un rêve enfantin car chacun au fond de soi désire quelque chose, peut être… rencontrer le Père Noël. L’arbre à voeux ou à souhaits, hérité de la tradition japonaise, permet à chacun de suspendre de petits messages personnels, vecteurs du partage. Les illustrations délavées apportent une douceur et une quiétude au récit ponctué de la ritournelle chantée et du chuintement de la luge, agrémenté du refrain  » là où Charles (Émile) allait, Émile (Charles) le suivait ». (M.-C.D.)