La vieille dame qui n’avait jamais joué au tennis et autres nouvelles qui font du bien

ZIDROU

Quand la vieille dame vient à mourir, ses animaux de compagnie ont bien peur de finir à la fourrière. Du coup, ils organisent la vie sans elle. La facture d’électricité est prélevée et le chien continue à porter chez l’épicier le sac rouge muni de l’immuable liste et de la carte bancaire.

La plume subtile et légèrement caricaturale de Jordi Lafebre fait  naître une légère émotion des treize planches de cette petite nouvelle. Zidrou a fait appel à neuf dessinateurs pour quinze fables où le recul de l’humour permet d’aborder des sujets graves comme le handicap, la sénilité, l’amitié, l’intimité du couple, la nostalgie ou la mort.

 

À la diversité des thèmes, répond celle de l’image qui peut être réaliste et fort crue ou ferme et un peu anguleuse. Pourtant, l’unité imprimée par le scénariste se révèle dans la touche profondément humaine marquant tout le livre. Les personnages pleins de vie sont confrontés à des situations ordinaires ou cocasses qui leur fournissent l’occasion d’exprimer leurs sentiments . En refermant l’ouvrage, on a envie d’y revenir.