La rose de fer

TEMPLE Peter

 Mac Faraday, ancien agent de la police fĂ©dĂ©rale australienne, a repris la forge de son pĂšre. Son voisin et ami, Ned, est retrouvĂ© mort, pendu. Suicide ou crime ? Mac se sent responsable de Lew, le petit-fils de Ned, encore adolescent. Il enquĂȘte, non sans inquiĂ©tude, sur le passĂ© de Ned qui a travaillĂ© dix ans auparavant dans un centre d’hĂ©bergement pour mineures et dont le mĂ©decin attitrĂ© vient justement de se pendre ! En outre, on dĂ©couvre le squelette d’une adolescente dans une mine dĂ©saffectĂ©e. Les dates pourraient concorder, mais tout se complique
  RĂ©Ă©dition d’un des premiers polars (1998) de Peter Temple (VĂ©ritĂ©, NB juillet-aoĂ»t 2012, est beaucoup plus rĂ©cent), ce roman multiplie les pĂ©ripĂ©ties jusqu’à la confusion. Dans la sociĂ©tĂ© rurale du Victoria, il Ă©voque la fracture entre classes sociales et la vie d’une communautĂ© trĂšs soudĂ©e mais pas mal imbibĂ©e. Le hĂ©ros, dont le passĂ© resurgit, partage son temps entre le « footy », variante australienne du rugby, le pub, la ferronnerie, la rĂ©novation de jardins, l’enquĂȘte sur le pensionnat, les rencontres fĂ©minines toujours couronnĂ©es de succĂšs. Vulcain attirant, il possĂšde un charme viril irrĂ©sistible. L’intrigue initiale, rapidement diluĂ©e, est vidĂ©e de sa substance. (M.Bi. et M.-C.A.)