La Rage d’être libre (La Trilogie de Signe ; 3)

THORVALL Kerstin

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Envoyée par sa mère à Paris pour y oublier Lars-Ivar, un artiste, Signe revient en Suède comme dessinatrice de mode. Toujours amoureuse du jeune homme, elle l’épouse en 1948, se libérant ainsi de l’emprise maternelle. Mais Signe reste marquée par une éducation rigoriste et par la folie de son père dont elle croit avoir hérité. Son métier dans lequel elle réussit fait vivre le foyer, Lars-Ivar s’occupant de leurs enfants. Indépendante, rejetant toute convention, elle part régulièrement à Paris. Persuadée d’être une mauvaise épouse et mère, elle souffre de profondes crises d’angoisse. Ses fugues régulières et ses aventures détruiront son couple.

 

Après Les années d’ombre (N.B. fév. 2008), Kerstin Thorvall a construit ce dernier volet de la Trilogie de Signe comme une lettre adressée par la narratrice à Alberte, héroïne d’un roman norvégien, au destin étrangement similaire. L’atmosphère d’une Suède conformiste et puritaine de l’après-guerre, la vie d’une certaine jeunesse atypique, le parcours psychologique de Signe y sont rendus par touches successives dans un style très convaincant, non dépourvu d’humour. Il s’en dégage une fascination certaine.