La proie idéale

HANNAH Sophie

Naomi, décoratrice, célibataire, et Robert, routier indépendant, incapable de quitter sa femme, se retrouvent chaque jeudi après-midi dans la même chambre d’hôtel où ils se sont connus. Un jour, il fait défaut. Affolée, elle le dénonce pour viol pour être sûre que la police le recherchera, quitte ensuite à avouer son mensonge. Violée, elle le fut, certes, un an auparavant, mais par un autre. L’enquête débusquera un violeur en série, et Naomi découvrira douloureusement que son Robert n’était pas celui qu’elle avait imaginé.

 

Sophie Hannah (Pas de berceuse pour Fanny, NB mai 2009) sait concocter un thriller : personnages typés, investigations, retentissements, horreurs complaisamment décrites, perversions, mais les coupables sont dévoilés bien avant la fin. Plus que d’un polar, il s’agit plutôt d’un roman psychologique, souvent verbeux, observant deux victimes de viol traumatisées à vie.