La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la tour Eiffel

PUÉRTOLAS Romain

Unique client d’un salon de coiffure désert, un contrôleur aérien raconte une « incroyable histoire » : Zahera, une petite Marocaine de sept ans, atteinte de mucoviscidose, hospitalisée à Marrakech, voit son état s’aggraver. Sa mère adoptive, la jolie factrice Providence Dupois, veut la rejoindre depuis Paris. Hélas l’éruption d’un volcan islandais interdit tout décollage. Prête à tout, Providence rencontre opportunément des moines tibétains qui lui apprennent à voler. Fiole magique, bikini à fleurs, Providence s’élance vers l’enfant rivée à son ordinateur, perdue dans les étoiles pour supporter le gros nuage qui envahit ses poumons. Tous ceux qui ont aimé le premier roman de l’auteur (L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, NB septembre 2013) devraient apprécier celui-ci, écrit selon la même recette, multipliant aventures et gags pleins d’imagination et mêlant fantaisie, poésie et humour. Les rencontres improbables présentent des personnages loufoques et délirants : c’est la loi du conte qui démontre le triomphe de l’amour maternel quand le merveilleux offre une lecture optimiste de la triste réalité.