La petite fille en haut de l’escalier

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Emma, talentueuse portraitiste dont le mari est interne en chirurgie, a un enfant de trois ans et en attend un second. L’arrivée dans leur immeuble de Manhattan d’un éminent professeur en chirurgie, de sa femme et de leur fille de dix ans, va gravement perturber le fragile équilibre du jeune couple.

Après Un enfant dans la nuit (N.B. août-sept. 2007), Judith Kelman, connue pour son art du suspense axé autour de la psychologie, réussit à communiquer, sans artifices majeurs, un étrange malaise dû à l’empathie éprouvée pour les principaux personnages. Emma, angoissée, généreuse, sympathique et le petit Tyler, affreux jojo inventif, sont tous deux très attachants grâce aux dialogues pleins de verve qui leur confèrent un accent de vérité étonnant. Quant à la construction du livre, elle est d’une efficace simplicité : de courts chapitres parfaitement mis en scène, chacun appelant la suite, à la façon des meilleures séries américaines !