La Petite école dans la montagne.

JEURY Michel

En 1908, Victor Chambost est nommé instituteur à Saint-Just, un village du Mont Pilat, dans une classe unique de garçons. Colinet, un petit berger sans famille, comme le héros de son livre préféré, veut passer le certificat d’études. Avec lui comme locomotive, les petits montagnards se prennent au jeu de l’étude ; mais Colinet perd sa mère ; un oncle l’emploie comme apprenti-meunier. Colinet fugue et l’enthousiasme de l’instituteur est ébranlé. Victor semble attiré par l’institutrice de l’école des filles, féministe et narquoise, avec laquelle il entretient une correspondance invraisemblable : l’intrigue amoureuse n’est pas l’intérêt dominant de l’auteur.

 

Michel Jeury, qui fut instituteur, a souvent puisé dans ses souvenirs pour nourrir ses romans (cf. L’année du certif, NB juin 1995). Il a déjà évoqué les problèmes de l’école de ce temps : l’absentéisme des élèves, la mixité, la classe unique, les manuels scolaires inadéquats, son cheval de bataille. La naïveté des principes moraux de ces « hussards de la République » peut faire sourire. Ce roman est une évocation nostalgique de l’école d’autrefois.