La passion selon saint Jules

DORMANN GeneviĂšre

FrĂšres humains, mĂ©fiez-vous de la passion ! Jugez plutĂŽt : elle Ă©tait mĂ©decin, jeune, elle aimait son mari et en Ă©tait aimĂ©e. Et voilĂ  qu’un soir, appelĂ©e au chevet d’une petite fille, elle tombe raide amoureuse du pĂšre et se retrouve sur le parquet Ă  faire des choses peu avouables. Si peu avouables qu’elle s’arrange pour continuer dans l’adultĂšre Ă  l’insu de son mari ou, du moins, pauvre pomme, le croit-elle, jusqu’au jour oĂč
 Las, comme la passion peut devenir aveugle et dĂ©vastatrice ! Autour de cette histoire, un rien leste pour l’époque – elle a Ă©tĂ© Ă©crite en 1967 (Cf. NB janvier 1968) – mais moralisante, ĂŽ combien, gravite la bourgeoisie des beaux quartiers de Paris. Quarante ans plus tard, peut-on dire que machisme, sociĂ©tĂ© et sentiments sont encore les mĂȘmes ?