La passion, dit Max

ANDRÉ Alain

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Il écrit pour se justifier, cet homme de cinquante ans qui a bousculé sa vie de famille pour une passion à laquelle il n’a pu résister. Sabine, sa fille, ne lui pardonne pas et s’estime trahie, comme sa mère. Comment ce père pourrait-il se faire comprendre de sa fille adolescente qui pense qu’il suffit à un homme de travailler et d’aimer sa famille ? Entre eux, il reste les mails, les textos, entre blessure et amour. Après que la décision a été prise de se séparer, il raconte sa rencontre inattendue de Lala, une Africaine superbe, grande et mince, intelligente, ouverte. Elle est photographe, son numérique ne la quitte pas. Fulgurance de la passion qu’ils ont vécue toute une année…

L’auteur maîtrise son récit avec une écriture vibrante pour dire la passion qui comble Max et le ravage, une histoire qui n’aboutit pas, un rêve… Une dernière confrontation avec Lala, la constatation d’un échec : il n’a pas su couper sa vie en deux. Beaucoup d’habileté entre les photos de Lala, dont il est beaucoup question mais qu’on ne voit pas, et le challenge de l’éditeur qui confie à un écrivain une série de photographies dont il ignore tout..