La Part des flammes

NOHANT Gaëlle

En 1897, comme chaque annĂ©e Ă  Paris, a lieu la plus mondaine des ventes de charitĂ©. Toutes les dames de la haute sociĂ©tĂ© se disputent le privilĂšge d’y avoir un comptoir ou de faire partie des vendeuses. Cette fois, c’est dans un hangar rue Jean Goujon qu’est installĂ© ce Bazar de la CharitĂ©. La duchesse d’Alençon dirige un comptoir ; dans son Ă©quipe elle a recrutĂ© Violaine de Raezal, jeune veuve qui peine Ă  se faire accepter dans l’aristocratie, et Constance d’Estingel, tiraillĂ©e entre ses aspirations religieuses et les fiançailles qu’elle vient de rompre. Le tragique incendie du 4 mai bouleverse le destin de ces trois femmes
 Dans ce second roman, GaĂ«lle Nohant confirme son talent de conteuse (L’ancre des rĂȘves, NB aoĂ»t-septembre 2007). Partant d’un Ă©vĂ©nement historique, elle fait jouer des personnages fictifs, charitables, mesquins ou sans coeur, autour de la duchesse d’Alençon, et les entraĂźne dans une Ă©vocation trĂšs vivante de cet Ă©pisode tragique et de la sociĂ©tĂ© parisienne de l’époque : salons, thĂ©Ăątres, journaux, duels, amours. Le style recherchĂ©, un peu dĂ©suet, est Ă  l’image du milieu aristocratique dĂ©peint. On croirait presque lire – avec plaisir – un roman historique d’aventures et de sentiments du XIXe siĂšcle. (E.L. et A.Le.)