La nuit des Angelots

CHÉRER Sophie

Cathy fait le catéchisme, mais selon une approche originale et joyeuse. Le petit groupe d’enfants qu’elle encadre est ravi: ils s’amusent bien. Peut-être, en prime, le message du Christ passe-t-il. Ou peut-être pas. Après qu’a eu lieu la nuit des sorcières, où les enfants font des bêtises, plus grand monde ne vient, ou alors sans motivation. Cathy s’énerve, les gronde et part. Comment faire pour obtenir son pardon?

 

Ce roman donne la curieuse impression d’être fragmentaire, comme s’il manquait des paragraphes ou des chapitres. Il commence et s’achève de façon abrupte; les personnages sont à peine présentés et définis, les enchaînements laissent parfois perplexes. Les dessins n’arrangent rien: caricaturaux et vulgaires, ils desservent le texte, avec lequel ils se marient fort mal. Car ce n’est pas une farce; juste une histoire amusante qui essaie de faire passer un message d’amour, d’entr’aide et de tolérance, sans (trop) se préoccuper des règles et des normes; sous l’égide finalement lointaine d’une religion tournée en dérision. Approximatif et schématique.