La Note rouge.

SERMET Joëlle de

Omi, handicapé de naissance, et son frère, tous deux joueurs de guitare surdoués, ont été bercés dès leur plus jeune âge par la musique du grand Django. « Le jazz, pour nous Manouches, c’est comme une démangeaison » affirment-ils. Immensément pauvres, mais débordants d’imagination, d’astuce et d’insolence, ils vont, avec quelques amis musiciens, passer de l’ombre à la lumière, se produisant tout d’abord dans les mariages puis devant les bars et les restaurants, pour accéder enfin à de vraies salles de spectacle… Mais un jour, ils réalisent qu’à force d’être trop riches, ils ont perdu leur âme, alors, grâce à une idée et à des taxis, il retrouvent leur identité et… leur pauvreté ! Pourquoi La Note rouge ? Pour faire écho à la note « juste » qu’en jazz on appelle la note bleue. Joëlle de Sermet livre là son premier roman. Elle nous entraîne dans l’univers manouche avec une écriture déjà très maîtrisée. Un style époustouflant, un rythme semblable à une musique. Les mots et les phrases dansent. Quel souffle !