La mère d’Arthur.

AUGÉ Marc

Jean, le narrateur, reçoit un appel d’Isabelle, l’épouse de son meilleur ami Nicolas. Elle s’inquiète car son mari ne lui a pas donné signe de vie depuis deux ou trois semaines. Nicolas, universitaire, spécialiste de Rimbaud – il a écrit un roman tiré de sa thèse « L’Enfer du Nord » – se rend souvent à des colloques à Londres, Cuba, au Costa Rica, etc. Isabelle charge Jean de rendre visite à sa belle-mère à laquelle son fils ne manque jamais de donner des nouvelles. Celle-ci lui apprend que Nicolas aurait une fille née d’une liaison avec une collègue argentine lors d’un voyage au Costa Rica. Jean part enquêter sur place.

 

C’est le premier roman de Marc Augé, ethnologue, sociologue, qui a beaucoup écrit (cf. L’impossible voyage, NB octobre 1997 ou Fictions fin de siècles, NB février 2001). Dans sa manière de camper ses personnages, de décrire leurs voyages et leur environnement, on retrouve la patte de l’universitaire. L’ouvrage ne manque ni de charme ni d’humour et l’intérêt persiste jusqu’à la dernière page.