La maison de fer

HART John

Il ne fait pas bon vivre dans la maison de fer, un orphelinat sordide de Caroline du Nord. Michael dĂ©fend son petit frĂšre contre la bande de jeunes pervers qui le tyrannisent d’autant plus qu’il est fragile. Mais Michael doit s’enfuir, jurant de revenir le sauver. À New York il se joint aux enfants des rues. Le “Vieux”, caĂŻd trĂšs respectĂ© le remarque, devient son protecteur, en fait son hĂ©ritier. À la mort du parrain la guerre des gangs est dĂ©clarĂ©e : carnages, sĂ©vices raffinĂ©s et tortures variĂ©es. Adulte prisonnier de son passĂ©, seul contre tous, Michael parviendra-t-il Ă  convaincre la femme qu’il aime de vivre avec lui ? Certes il a tuĂ©, mais jamais un innocent. John Hart aime les jeunes hĂ©ros (L’enfant perdu, NB septembre 2010). Le dernier, particuliĂšrement talentueux, intelligent, est si sympathique que le lecteur est prĂȘt Ă  l’excuser de tuer si adroitement tant d’affreux tortionnaires. Il ne manque jamais sa cible : les amateurs d’armes Ă  feu dernier cri seront enchantĂ©s. L’épilogue déçoit, moins habile que le reste de l’ouvrage au rythme irrĂ©sistible, riche d’imbroglios ingĂ©nieux, de rebondissements percutants, de personnages attachants. Suspense garanti jusqu’à la fin.