La langue du mensonge

WILSON Andrew

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Adam Woods, jeune aspirant romancier, est employĂ© comme homme de compagnie par l’illustre professeur et Ă©crivain Gordon Crace, reclus dans son palazzo vĂ©nitien, Ă  la culture amĂšre et aux collections d’art Ă©poustouflantes. Crace refuse d’ĂȘtre seul, boit beaucoup et confie peu Ă  peu Ă  Dam son homosexualitĂ©. Le jeune homme dĂ©cide secrĂštement d’écrire la biographie – non autorisĂ©e – du vieil homme, et mĂšne en Angleterre une enquĂȘte sur le passĂ© louche de celui-ci.

 

Dans ce premier roman, sous couvert d’une intrigue mi-policier mi-psychologique, Andrew Wilson aborde les affres de l’écriture et notamment la recherche de subterfuges permettant au romancier d’échapper Ă  la page blanche. Le monde de l’édition est dĂ©crit sous un jour trĂšs commercial : la journaliste concurrente, avide de scoops, ne lĂ©sine pas sur les moyens d’obtention de ceux-ci
 Au-delĂ  des belles descriptions de Venise qui rĂ©jouiront les connaisseurs, l’ouvrage montre que le plus douloureux dans la vie d’un individu n’est pas toujours ce que l’on croit
 et que le mal prend parfois d’originales tournures. Un roman dĂ©tendant sur les rapports ambigus entre vie et fiction.