La langue du diable (Osville; 1)

MOORE Richard

& &

 

Toute la ville est derrière son maire pour obtenir de Michaël Paris, le jeune propriétaire, la vente puis la destruction du cimetière et des morts vivants qui le hantent. Ravissante vampire, squelette pince-sans-rire, monstres joueurs de poker, pourquoi vouloir anéantir ces… bons vivants ? Fou de rage le maire dévoile alors sa vraie personnalité. Démon en personne, il rêve d’élever sur ce cimetière des hypermarchés, car le seul moyen de conquérir les âmes est d’étendre la société de consommation.

Un discours sans nuance accompagné d’un mixage d’images du monde diabolique et du monde terrestre rend le message assez difficile à suivre. Le fantôme d’Elvis Presley est-il là pour amuser la galerie ou se mêlera t-il au combat qui s’annonce dans le deuxième tome ? On devine que la jolie vampire et Michaël seront soutenus par les ancêtres enterrés dans la nécropole sacrée située sous le cimetière.