La gueule de l’emploi

WACKENHEIM Vincent

Sept chĂŽmeurs, cadres supĂ©rieurs, sont envoyĂ©s par PĂŽle Emploi dans un atelier de formation nommĂ© Activation-Motivation. Les activitĂ©s proposĂ©es par leur « coach » sont si absurdes et inutiles que le groupe dĂ©cide de crĂ©er une sociĂ©tĂ© de services : « La Gueule de l’Emploi ». Bien que lesdits services ne soient qu’arnaques et supercheries, le succĂšs ne tarde pas Ă  venir, jusqu’au jour oĂč, une cliente flairant l’embrouille, les masques tombent.

 

L’humour dĂ©calĂ© et un certain bagout Ă©gaient le dĂ©but du rĂ©cit qui, hĂ©las, s’enlise bien vite et lasse en fin de parcours. Si la faconde de Vincent Wackenheim, dĂ©jĂ  remarquĂ©e dans La revanche des otaries (NB septembre 2009), son style nerveux et ses Ă©vocations cocasses distraient un peu, les caractĂšres restent caricaturaux et les situations excessives. Le trait est trop gros et la satire sociale verse alors dans le superficiel et le convenu. Une pochade qui se laisse lire, sans plus.