La Grande Ourse

BORDIER Elsa

Louise, jeune femme d’une vingtaine d’annĂ©es, regarde chaque soir la Grande Ourse avec nostalgie. Elle pense Ă  tous ceux qu’elle a connus et qui sont morts. Leurs fantĂŽmes habitent son quotidien. Par peur de souffrir, elle s’exclut des vivants, jusqu’au jour oĂč une Ă©toile de la Grande Ourse, Phekda, fantĂŽme de sa joie de vivre, la bouscule en entrant dans le dĂ©sert de son quotidien. En sa compagnie, Louise revient sur le lieu de vacances de son enfance, rencontre un calamar gĂ©ant, une grand-mĂšre pleine de bon sens, affronte victorieusement les dangers de la forĂȘt, et rencontre les personnages de la Mort et de la Vie. La Vie, la Mort intimement liĂ©es. La peur de souffrir. Vivre en sachant que l’on va mourir, comme ceux que l’on a tant aimĂ©s et qui nous manquent. Un conte philosophique pour dĂ©passer ses peurs morbides et vivre ! Si le thĂšme philosophique est ardu – ne gaspillons pas cette vie si prĂ©cieuse et si courte, les illustrations de style victorien de Sanoe sont magnifiques, dĂ©licates et fourmillent de mille dĂ©tails qui enchantent. Par l’art de ses images, ce conte philosophique devient grĂące et beautĂ©. (J.G.)Â