La fin des mystères

THOMAS Scarlett

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Il ne subsisterait plus qu’un exemplaire de La fin des mystères, ouvrage écrit par un scientifique victorien et réputé maudit, car une mort prochaine serait promise à chaque lecteur. Le hasard fait qu’une étudiante anglaise le retrouve et fabrique le breuvage composé d’eau bénite et de charbon végétal qui y est décrit. Elle en boit une gorgée. L’ingestion de ce philtre déclenche une série d’événements paranormaux dont la longue peinture est déroutante. Physique quantique, télépathie, quatrième dimension, « troposphère »… sont les références d’un récit étayé notamment par des citations de Darwin, Einstein, Heidegger, Derrida.

 

Le passage permanent de la vie réelle à la vie imaginaire, le surréalisme des descriptions et des dialogues, la crudité des scènes sexuelles opposées à l’évanescence des phénomènes décrits provoquent une lassitude que régénère la brillante conclusion suggérée. L’auteure, universitaire enseignant la littérature, réussit à masquer le fantastique du roman, trop répétitif, par un surprenant dénouement de roman policier.