La fille de la ville

Ils sont cinq : Attila, le chef ; Dolby, le petit gros ; Dudu, le conducteur ; Jmenba , le footeux et Rouge-Gorge, le poète. À eux cinq, c’est l’Équipe ! À la vie, à la mort ! Et cet été, ils attendent impatiemment le retour de la Fille de la Ville, la Parisienne. Dans quelques jours, elle arrive à Saint-Savin et tout doit être absolument parfait. Mais, lorsque Dudu frime beaucoup trop avec la 2CV de son père, tous leurs plans tombent à l’eau. Comment séduire une fille sans voiture ? Commence alors une quête d’argent et de reconnaissance sans limite.

Tout y est : la vie en province, les difficultés familiales, l’exaltation de l’adolescence, l’amitié fraternelle. Et pourtant, le roman peine à accrocher. Les personnages sont parfois caricaturaux et les retours en arrière permanents perturbent la lecture. L’écrivain s’inspire de sa culture rap donc son écriture est rapide, percutante, talentueuse mais trop immersive. Il faut du temps pour se laisser prendre par le récit et commencer à apprécier les personnages. De plus, l’histoire avance très lentement. Si les ingrédients sont là, la recette finale ne convainc pas. (L.L.-D. et A.-M.R.)