La femme de l’ombre (Trilogie des ombres ; 2.)

1943, Reykjavik. L’Islande est occupée par les Américains. La présence de nombreux soldats implique parmi eux quelques individus un peu équivoques. Thorson, policier islandais et canadien, est chargé d’enquêter avec ses amis Flovent et Lucas sur deux meurtres. Un jeune homme, habitué d’un bar louche, a été sauvagement assassiné : il se prostituait. Un homme, rentré du Danemark lors de l’invasion allemande, est retrouvé mort noyé sur une plage : l’autopsie révèle une injection paralysante. Il appartenait à la Gestapo…  L’auteur a ses fidèles inconditionnels, mais cette future Trilogie des ombres (Dans l’ombre, NB mars 2017) manque sérieusement de consistance. Des interrogatoires interminables de témoins finissent par livrer une bribe d’information, laquelle lance une nouvelle recherche sur une piste qui mène à une autre piste incomplète ! Les clichés sont lassants, l’intrigue est indigente et on ne croit pas aux mésaventures du policier jeté dans un gouffre par des militaires. Un extrait du tome III, annoncé pour 2018, publié en fin de volume, augure de zones d’ombre similaires… (M.Bi. et A.-M.D.)