La donation Konstantin (Tony Corso ; 7)

BERLION Olivier

AprĂšs un contrat rapidement rempli au large des Cyclades – ramener Ă  la raison l’amant de la femme d’un riche cocu, Tony Corso dĂ©cide de s’accorder un peu de vacances dans ces lieux accueillants. Ses amis Medjid et François-JĂ©rĂŽme, galiĂ©riste Ă  Paris, l’accompagnent Ă  Mykonos. Durant la visite de l’atelier de Cassandra Maniatis, l’homme Ă  la chemise Ă  fleurs dĂ©sire acheter une icĂŽne dont le visage lui rappelle celui de sa mĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e. Mais cette peinture fait partie d’une sĂ©rie de cinq toiles qui recĂšle, en rĂ©alitĂ©, les codes de comptes offshore de la mafia russe. Cassandra est enlevĂ©e, un moine orthodoxe veut rĂ©cupĂ©rer les tableaux, et le fils adoptif du mafioso et son homme de confiance sont aussi trĂšs intĂ©ressĂ©s. Que de poursuites en perspective !

Un bon polar mĂȘlant blanchiment d’argent, anachorĂšte, beaux yachts et jolies filles. L’intrigue vivement menĂ©e rebondit avec facilitĂ© pour le plaisir des lecteurs qui dĂ©couvrent aussi de nouveaux dĂ©tails sur la vie passĂ©e et cachĂ©e de leur hĂ©ros. Le dessin prĂ©cis de Berlion, Ă  la fois scĂ©nariste et dessinateur, et les cadrages variĂ©s concourant Ă  faire de ce septiĂšme album de la sĂ©rie une bonne BD d’espionnage.