Black Op 4.

DESBERG Stephen, LABIANO Hugues

&

 

En voulant lutter contre l’Union soviĂ©tique, la CIA s’allie Ă  la mafia russe, en particulier Ă  trois parrains, Tretchouk, Blockhof et Nechkov. Depuis longtemps, Floyd Whitman a averti son ami d’enfance Trent, directeur de la CIA, des dangers de cette alliance cynique qui engraisse une hydre criminelle. Les annĂ©es ont passĂ©. Trent est devenu vice-prĂ©sident des États-Unis. Whitman a vieilli. Lorsque l’amour de sa vie, Lovna, est enlevĂ©e, il demande l’aide de Nechkov, devenu maĂźtre suprĂȘme de la mafia russe. Craignant ses rĂ©vĂ©lations, Russes et AmĂ©ricains sont dĂ©cidĂ©s Ă  Ă©liminer Whitman.

Le canevas ne manque pas d’intĂ©rĂȘt, mais le scĂ©nario est trop touffu et le recours aux flash-back et au montage parallĂšle n’amĂ©liore pas sa lisibilitĂ©. Les dĂ©cors sont soigneusement faits, mais les visages sont souvent stĂ©rĂ©otypĂ©s ou anguleux. Les couleurs Ă  dominante de gris, brun, jaunĂątre et verdĂątre contribuent Ă  crĂ©er une atmosphĂšre glauque. RĂšglements de compte et interrogatoires violents alternent avec des scĂšnes d’érotisme.