La crue de juillet

LENOIR HĂ©lĂšne

ThĂ©rĂšse se prĂ©pare Ă  sĂ©journer un week-end en Autriche pour rencontrer le grand peintre Will Jung. L’entretien exceptionnel qu’il lui accorde a Ă©tĂ© obtenu par une amie qui doit l’accueillir, travailler avec elle l’interview, assurer la traduction
 L’enjeu est d’importance pour la jeune femme. Mais personne ne l’attend Ă  son arrivĂ©e. En ce radieux aprĂšs-midi de juillet, la petite ville autrichienne est encore sous le coup d’un drame causĂ© par le fleuve en crue. Rien de ce que ThĂ©rĂšse attendait ne se passe comme elle l’avait prĂ©vu. Tandis qu’elle s’apprĂȘte Ă  dĂźner seule Ă  la terrasse d’une brasserie, le hasard veut qu’elle partage cette premiĂšre soirĂ©e avec un quinquagĂ©naire qui ne manque pas de l’intriguer. Autour d’un fait divers tragique, HĂ©lĂšne Lenoir construit une histoire lĂ©gĂšre entre une jeune personne qui espĂšre beaucoup de l’avenir et un homme taciturne au passĂ© tumultueux. L’auteur, dont la finesse psychologique ne se dĂ©ment pas (PiĂšce rapportĂ©e, NB dĂ©cembre 2011), s’attache aux premiers pas que font l’un vers l’autre deux inconnus. Dialogues vifs, questionnements intĂ©rieurs, revirements qui trahissent les doutes, tous surprenants de vĂ©ritĂ©, donnent sa valeur au roman, certes un peu mince, mais agrĂ©able et Ă©lĂ©gant.