La Croix des outrages

LEGRAIS HĂ©lĂšne

Collioure, les annĂ©es soixante. Dans l’usine de salaison d’anchois oĂč elle travaille, Luce trouve un soir son patron assassinĂ©, une lanterne auprĂšs de lui. Trois autres cadavres sont dĂ©couverts dans les environs, le premier au pied d’une Ă©chelle, le deuxiĂšme, tenant une bourse, le troisiĂšme, un harpon plantĂ© dans la gorge. L’enquĂȘte policiĂšre piĂ©tine ; Luce, voyant lĂ  une occasion de devenir cĂ©lĂšbre, prend les choses en mains. Lors de la procession de la Sanch, durant la Semaine Sainte, au passage de la Croix des outrages – qui porte les instruments de la Passion – elle a une illumination.

 

Comme dans Les ombres du pays de la MĂ©e (NB janvier 2009), c’est une femme qui rĂ©soud le mystĂšre de ce roman qui vaut plus par l’atmosphĂšre et le cadre enchanteur de Collioure que par le suspense. S’appuyant sur une solide documentation, l’auteure – qui est nĂ©e et vit dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales – fait revivre l’époque de la pĂȘche et des saleurs d’anchois.